Il y a des règles de politesses dans la vie que je ne comprends pas : Plutôt que d’appeler les gens par leur prénom qui leur est propre, on doit plutôt les appeler par une combinaison de leur genre et leur nom de famille.
On m’a dit que c’était ça être poli ! Ok ! Mais selon moi, cette règle aurait dû disparaître quand la science a permis que les trois cent soixante-quinze enfants d’une famille normale de l’époque deviennent adultes ! « Bonjour, est-ce que je pourrais parler à monsieur Bélanger ? » Lequel parce que dans la maison, il y a Edouard Bélanger, Yvon Bélanger, Raoul Bélanger, …, mais au moins, ça élimine Claudette, Georgette, Paquerette, etc. Mais surtout à l’époque, on se faisait emprisonner dans la prison du non-savoir-vivre si on osait le moindrement prononcer un prénom. Sinon, allez au Saguenay et criez dans une foule : « Madame Tremblay ? Monsieur Tremblay ? ». Ça doit être hilarant le nombre de personnes qui se retournent.
Maintenant, vous allez me dire que c’est impersonnel d’appeler un inconnu par son prénom. Pourtant, à l’école, les professeur.e.s m’appelaient par mon prénom. Je n’ai aucunement senti qu’ils rentraient dans mon intimité et aucun.e de mes professeur.e.s n’a eu son portrait dans le journal pour un détournement de mineur (terme qui existait encore à l’époque).
Mais en plus, on doit vouvoyer les gens ! Remarquez que les vendeur.se.s de garanties prolongées utilisent beaucoup ces règles de politesse. Oui, les personnes qui vous suivent jusqu’à chez vous et on les retrouve même dans notre douche nous servir le savon et en train de dormir en cuillère avec nous la nuit afin de vous convaincre de faire cette dépense. Ils doivent faire preuve de grand respect pour manipu… pour protéger leurs clients. Mais tant qu’à devoir subir cette règle imposée, aussi bien le faire au complet. Donc, il est important de baisser son pantalon avant de s’assoir de leur bureau parce qu’avoir un zizi ou pas est plus important que notre prénom.
Et ensuite, c’est le vouvoiement. Je m’excuse cher vendeur.se, mais vous (Oui, moi aussi, j’utilise le « vous » car c’est comme ça qu’on m’a élevé, malheureusement) devriez aller voir votre opticien parce que si vous voyez plus d’une personne, vous souffrez de strabisme.
Notre prénom existe. Il est plus unique que notre nom de famille. Nos organes sexuels, on les cache en public. Aussi, à l’école, on m’a appris que le pluriel commençait à deux.
Voilà mon opinion que je veux vo… te partager !